La réalité qui clignote, Monsieur Z, Socrates, Hitler et Dieu
La philosophie de Monsieur Z
Lorsque j’étais en classe terminale, j’ai eu la grande chance d’avoir pour professeur de philosophie Monsieur Zernick, surnommé par mes soins Monsieur Z.
Monsieur Z était également professeur en terminale dans un de ces lycées réputés de Paris, Henry IV ou Louis le Grand, je ne me souviens plus très bien.
Ce dont je me souviens, c’est qu’il nous raconta un jour avoir donné à ses autres élèves une citation de Socrates à commenter en devoir sur table.
Jusque-là rien d’anormal, sauf qu’il avait substitué la phrase originale de Socrates par une phrase d’Hitler.
Une phrase d'Hitler signée Socrates.
Impossible de savoir ce que j'aurais rédigé, Monsieur Z ne nous ayant pas communiqué la phrase en question. Et puis je me suis vite rendu compte que je serais probablement tombé dans le panneau, avant d'imaginer la tête des élèves au moment du rendu des copies.
Je venais de prendre une leçon magistrale de philosophie qui allait m'accompagner toute ma vie. Monsieur Z venait tout simplement de nous enseigner le sens critique.
A faire fi des profils d'autorité pour être attentif au message derrière le messager.
Quels sont nos profils d'autorité ?
Longtemps, c’est la science qui a été mon profil d’autorité.
A tel point que je l’avais déifiée, les autres approches du réel étant par voie de conséquence discréditées. Rien de vraiment d'anormal : j’étais simplement un pur produit du paradigme de mon époque et de mon lieu de vie, à savoir l'Occident du début du 21eme siècle et sa vision scientifique matérialiste.
Mais c’est aussi la science qui la première a bouleversé ma cartographie du réel. Ma première grande ouverture de conscience fut concomitante avec mon exploration des lectures scientifiques, des multivers à la physique quantique.
Passons sur le fait qu’il existe probablement une infinité de moi (et de toi) dans les multivers des possibles. Si ça fait fumer le cerveau, c’est surtout le principe de non-continuité du réel qui a fait basculer quelque-chose dans ma vision du monde.
Un réel qui clignote
Le réel que nous expérimentons comme continu n’est en fait pas continu, il clignote à une vitesse que l’on peut calculer (basée sur la constante de Plank). Le réel clignote très très très très vite, à un point difficilement compréhensible par notre cerveau mais le principe reste compréhensible : on est là, on n’est pas là, on est là, on n’est pas là.
On est conscient des images, mais pas des « non images ». C’est exactement le principe du nombre d’images par secondes du cinéma ou des jeux vidéo : l’illusion de la continuité à partir d’un nombre d’images défini.
D’où ma question : on est où, lorsque l’on n’est pas là ? Quelle est cette "chose" qui n'en est pas une mais qui alterne avec la partie physique de notre réalité ?
Ma nouvelle vision du réel devait donc désormais inclure cette partie non physique : mon exploration de la conscience et des réalités invisibles était lancée.
Le message derrière le messager
C'est à ce moment-là que la leçon de philosophie de Monsieur Z s'est rappelée à moi alors que je découvrais les écrits "inspirés" dit par canalisation (channeling en anglais).
Sur le papier, le principe de la canalisation est simple : une personne (le canal) rentre en transe, généralement profonde (= ondes thêta) et devient une sorte de porte, un canal d'information par lequel passe une information provenant "d''une autre entité", physique ou non, située ailleurs dans l'espace temps ou au-delà.
J'ai découvert les écrits par canalisation d'abord à travers les livres de Seth (lien Amazon , lien Place des Libraires), avant d'élargir mes lectures. Et de trier le bon grain de l'ivraie.
Si vous voulez avoir un aperçu du contenu de plusieurs channels contemporains, lisez le court Tuning in ; de Bashar à Kryon, six grands channels d'aujourd'hui (lien Amazon, lien Place des Libraires) .
Et si je devais conseiller une première lecture pour aborder le sujet, je choisirais probablement Conversations avec Dieu (lien Amazon, lien Place des Libraires). Car quel mot contient plus de connotations ou de charge que le mot Dieu ?
Si on suspend son jugement sur le profil d'autorité, que découvre-t-on dans les écrits ? Je vous enjoins à faire votre propre expérience.
De Socrates et Hitler au concept de Dieu : merci Monsieur Z.